ANNABELLE DRORY
+32 2 374 93 36 | +32 475 911 445 | annabelle.drory@gmail.com | annabelledrory.be
Après avoir exercé de nombreuses années comme avocate au barreau de Bruxelles, avoir approché l’architecture, l’immobilier et enfin la promotion théâtrale, le parcours photographique et pictural d’Annabelle Drory est, quant à lui, celui d’une autodidacte !
« Etre autodidacte, c’est le chemin de la liberté et de mon indispensable évasion. Qui permet aussi de faire primer la spontanéité sur le savoir. Un voyage permanent, une forme de solitude mais entourée…Et malgré les écueils que je peux rencontrer, la peinture s’impose aujourd’hui à moi à la fois comme un bonheur et une nécessité de faire. »
Annabelle Drory a toujours été fascinée par la mer, sa ligne d’horizon, ses lumières, son bruit, ses vagues, ses couleurs changeantes et ses perspectives.
Après l’avoir beaucoup photographiée et surtout celle des pays du Nord dans laquelle elle puise sa principale inspiration, elle s’approprie aujourd’hui la toile de manière instinctive, avec le souvenir du réel mais avec l’interprétation personnelle qu’elle en fait, reflet de sa sensibilité, de son moi intérieur.
Telle une éponge naturelle, d’un regard étonnant, Annabelle Drory absorbe avec volupté ce que n’avions pas vu et nous en restitue la quintessence par un savant mélange de lumières, de matières et d’égarements maritimes.
« Le point de départ de mes peintures est souvent intuitif, les matières façonnées par le couteau et les accidents imprévisibles m’aidant à tisser un lien entre le construit et la part de rêve. Je privilégie les couleurs minérales, les demi teintes et les camaïeux de gris et bleus qui s’allient harmonieusement aux couleurs de la mer et du voyage.
J’utilise le plus souvent l’acrylique pour sa dynamique qui me permet de travailler vite et correspond le mieux à mon tempérament impatient. Toutefois je recours aussi à l’huile pour sa douceur et sa profondeur. »
Son travail est tantôt figuratif, tantôt abstrait, l’image s’effaçant parfois, l’essentiel étant de laisser au spectateur sa liberté d’interprétation, sans recherche d’intellectualisme.
Si photographier la mer est un bonheur pour le photographe, la peindre reste en revanche un défi pour le peintre !
« Pour moi, le défi principal est celui de faire partager mes émotions, de susciter un dialogue avec un spectateur que je ne connais pas, de nourrir l’imaginaire de l’autre autant qu’il me nourrit, et de l’inciter à créer sa propre interprétation de l’œuvre. »